observatoire des sondages

Affaire Trierweiler : l’opinion publique sans sondage mais avec des sondeurs

vendredi 5 septembre 2014

Comme en mai 2011 juste après l’arrestation de Dominique Strauss Kahn pour agression sexuelle, viol et séquestration, les révélations "peu flatteuses" de Valérie Trierweiler sur son ancien compagnon, et actuel Président de la République, ont immédiatement été suivies de considérations des sondeurs quant à leur impact sur l’opinion...sur la foi d’aucun sondage "bien sûr".

- Parler d’un « coup de grâce » est excessif, car « contrairement à Nicolas Sarkozy auquel on reprochait d’exposer sa vie privée, François Hollande n’est pas à l’initiative de ce mélange des genres ». (Jérôme Saint-Marie, PollingVox, AFP, 4 septembre 2014).

- Une « embûche supplémentaire dans un parcours qui en était déjà constellé » susceptible « d’affecter l’une de ses seules cartes qui restait au président, son capital de sympathie, d’empathie et de proximité avec les Français ». (Jérôme Fourquet, Ifop, AFP, 4 septembre 2014).

Les sondages n’ont pas vocation à prédire répètent à l’envi les sondeurs. Et les sondeurs eux-mêmes ?

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