Un sondeur s’étonnait récemment des débats français sur la place des sondages dans la démocratie « à l’heure où les révolutions arabes suscitent une floraison d’initiatives locales dans le but de réaliser des sondages politiques en Tunisie et en Egypte » (Jérôme Sainte Marie, Libération, 15 avril 2011). Il fallait y penser. Dans ces événements, des hommes et des femmes ont été tués. On suppose que, conformément aux traditions, nos sondeurs vont leur consacrer un monument qu’on imagine déjà avec la belle épitaphe : « Morts pour les sondages ».
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