L’AFP a lancé son communiqué en avant première de la parution d’un sondage électoral avant sa diffusion par le commanditaire.
"AFP (4 avril 2014) : Européennes : l’UMP en tête des intentions de vote devant le FN, selon Ifop.
Si les élections européennes avaient lieu dimanche, les listes UMP arriveraient en tête (24%) devant celles du Front national (22%) et du Parti socialiste allié au PRG, selon un sondage Ifop pour Sud-Ouest Dimanche".
Sommes-nous encore suffisamment éveillés pour remarquer que les élections européennes n’aurons pas lieu dimanche prochain. Ne parlons même pas des écarts insignifiants qui devraient interdire le titre. De toute façon personne n’ira voir les données techniques. Et encore moins contrôler la qualité du travail du sondeur dont les autres sondeurs disent pourtant pis que pendre. En toute malveillance et confidentialité évidemment. Et qui remarquera encore le rôle de diffuseur de sondages joué par l’AFP qui diffuse systématiquement les résultats des sondages dans toute la presse française. On croyait qu’une agence de presse fournissait des informations à la presse. Ici, c’est la presse qui fournit des informations à l’AFP qui les répercute. Des informations qui n’existent que par la presse d’ailleurs puisque ces informations n’existeraient pas sans elle. Travail facile sans doute, mais aussi système nourricier par lequel les citations servent à fixer les tarifs publicitaires. Le serpent se mord la queue.