Jérôme Fourquet (Ifop) : « L’adage est le suivant : le vainqueur de l’automne, sous entendu dans les sondages, est en général le perdant du printemps. Ça s’est vérifié, cet adage, plusieurs fois. Notamment en 2002 où Lionel Jospin était donné gagnant, en 1995 également où Balladur tenait la corde », ("C dans l’air", France 5, 17 novembre 2011).
Gageons qu’en cas échec de son champion l’Ifop ressortira un autre adage maison : « Par définition les sondages ne se trompent jamais, car ils n’ont pas vocation à prédire » (Laurence Parisot, Les Echos, 16 Avril 2007).