L’impopularité de Nicolas Sarkozy telle qu’elle ressort de la mesure de l’opinion par les sondeurs est patente depuis janvier 2008. Autant dire une éternité dans le temps des sondages. La livraison de mai n’apporte aucun changement. Exemples :
Nicolas Sarkozy totalise 71% d’opinions défavorables pour l’Ifop-JDD, contre 29% (JDD, 22 mai 2011), 66% (contre 31%) pour Ipsos-Le Point (24 mai 2011), et même 76% pour TNS Sofres Le Figaro-magazine (5 mai 2011).
son bilan est également jugé mauvais par 66% des sondés d’OpinionWay-Metro (16 mai 2011), 73% de ceux de BVA-BFMTV-Challenges-Aquanvest, (5 mai 2011) et 76% de sondés de TNS Sofres-Canal plus (5 mai 2011).
Les sondages d’intentions de vote réalisés par BVA-Orange-RTL-PQR (24 mai 2011) ou TNS Sofres-i-télé-Nouvel Observateur (25 mai 2011) laissent augurer une large défaite de Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle de 2012, qu’il soit opposé à Martine Aubry ou François Hollande [1].
Et pour couronner l’Ifop-Paris-Match assure que 57% des « Français souhaitent une victoire de la gauche » (Paris-Match, 24 mai 2011).
de quoi désespérer la majorité ?
"Sarkozy est impopulaire, mais la France est à droite", déclare Dominique Reynié, directeur général de Fondapol, le think tank de l’UMP (Le Monde, 21 mai 2011).
Interprétation intéressante...