Dans ses dépêches publicitaires anticipant la parution des sondages dans la presse pour inciter à acheter les titres (la crise de la presse en sera-t-elle résolue ? ), l’AFP annonce le sondage du Journal du Dimanche. Non point un record d’impopularité mais un record d’écart entre le Président et le Premier ministre. Surtout, relève l’Ifop, un tel écart de 40 points entre les cotes de popularité du président de la République et du Premier ministre n’a jamais été vu depuis 1958 (hors cohabitations). Le plus important jusqu’alors était le différentiel de 21 points enregistré entre Nicolas Sarkozy (37) et François Fillon (58) en mars 2008 (AFP, 13 avril 2014).
On sait que ces records n’ont aucun espèce d’effet politique sinon sur le choix d’un Premier ministre. Encore faut-il y croire. Les élections c’est toute autre chose. On y perd les mandats, les indemnités et donc les partisans.