dimanche 16 juin 2024
Le prix du livre politique [1], à ne surtout pas confondre avec le prix du livre de science politique, a couronné cette année l’autobiographie de l’ancien directeur du Cevipof, Pascal Perrineau (27 avril 2024). Un juste de retour des choses en somme, puisqu’il est sans doute (avec son collègue D. Reynié et son ex-collègue O. Duhamel), le professeur d’Université, si ce n’est toute discipline confondue du moins de science politique, recordman du nombre d’apparitions sur les plateaux TV, à la radio, et dans les colonnes des journaux. Disponible à tout instant ou presque, la première des qualités pour la presse, il demeure avec ses amis sondeurs l’un des doxosophes préférés des médias et des plus sollicités. Il a néanmoins trouvé le temps d’écrire... ses mémoires. Il est certes retraité depuis quelques années.
Comme à l’accoutumé c’est le président du jury [2], cette année Jérôme Jaffré [3], une vieille connaissance du lauréat, qui lui a remis le prix.
Une consolation anticipée du refus prononcé le 28 mai 2024 du renouvellement de son statut de professeur émérite par le conseil de scientifique de Sciences-Po Paris où Pascal Perrineau a fait l’essentiel de sa carrière ?
[2] Composé des directeurs et rédacteurs en chef des services politiques des grands médias nationaux et d’un sondeur, Brice Teinturier d’Ipsos, ancien lauréat du prix.
[3] Toujours sondeur de son état.
Les sondeurs, leurs commanditaires officiels, officieux, nombre de journalistes politiques n’ont toujours pas compris - ou font toujours semblant de ne pas comprendre - que ce n’est pas parce que (...)
Une pensée d’un auteur devenu classique (Norbert Elias) recyclée en slogan de communicant par un sondeur (Jérôme Fourquet) qui a « découvert » à partir de sondages les divisions françaises. Cela plaît (...)
On imaginait qu’il fallait croire les chiffres des sondages. Peut-être une situation dépassée si on en juge par le journal Le Monde qui consacrait sa une du 5 juin à « La stratégie de Macron pour (...)
