Réponse unanime des sondeurs (Kantar, Ipsos, Ifop) : parce que depuis le début du quinquennat il y a toujours eu des désaccords, mais aucun signe avant-coureur d’une rupture « consommée », qui pour l’instant donc n’existe pas. Autrement dit la réalité sociale est dans les sondages. Les doxosophes osent tout, comme nombre de politiques actuellement, auxquels ils ressemblent de plus en plus. Rien d’étonnant ils se fréquentent de plus en plus.
De quoi cette « jeunesse », dont les sondeurs se font ici les porte-parole, est-elle le nom ? Des internautes payés à coups de bons d’achats pour répondre à des questions, prédigérées par des communicants, âgés, si on les croit, de 18 à 24 ans pour certaines études et dans tous les cas de moins de 35 ans. C’est « un peu » juste comme données exploitables scientifiquement. On le sait faire boire un âne qui n’a pas soif, a fortiori un troupeau, est une mission impossible. Inutile donc de chercher à obtenir des informations pertinentes auprès de ces professionnels de l’opinion qui ne se savent rien d’autre, même s’ils demeurent très pudiques sur ce point pourtant déterminant.
On attend, mais sans impatience, une déclinaison politologique du même calibre : « Macron et les vieux », « Macron et les femmes », « Macron et les ouvriers », « Macron et les pauvres », Macron et les riches" etc. Quant aux relations entre le président de la République et les journalistes aucun sondage n’a été réalisé. Vu le mépris qu’il manifeste parfois à leur égard et sa duplicité à propos des sondages on en serait presque déçu.