De qui ? Des Français bien sûr selon les sondeurs qui ont besoin de le croire malgré les récurrentes critiques sur la représentativité de leurs échantillons en ligne, les gratifications pingres en pleine période de fêtes.
Surtout, était-il besoin d’interroger des gens dont on pouvait attendre un score soviétique en ce climat de peur du terrorisme ? Dans ces sondages pousse-au-crime on sait que l’émotion, la peur, la colère font fi de toute considération minimalement informée sur les aspects sérieux, juridiques, politiques et même éthiques, bref sur toute compétence et réflexion. Réponse massive à question d’évidence. Dans un autre siècle, on disait que c’était la foule qui s’exprimait ainsi (Gustave Le Bon, Gabriel Tarde). Pas un peuple. Grâce aux sondages pousse-au-crime, la question n’est pas refermée.