Rappelons que pour un organisme public chargé avant tout « d’assurer l’objectivité et la qualité » on pourrait s’étonner qu’elle n’est jamais donné lieu à une condamnation, si petite soit elle, alors qu’elle en a la possibilité légale.
Les réponses de la commission sont toujours marquées par son juridisme et son légalisme. La mention et son rappel (encore et toujours), à la loi et ses diverses amendements intervenus depuis son adoption. Pour le « reste », à savoir le travail concret, au jour le jour de l’organisme, composé essentiellement de personnes incompétentes en matière des sondages, aucun mot. Qui sont les deux experts qui oeuvrent de fait pour son compte dans leurs bonnes relations avec les sondeurs ? Non plus.
La commission, aujourd’hui (comme hier), n’est donc qu’une chambre de blanchiments de leur « bonne volonté ». A en croire son président et son secrétaire général, les sondages, contrairement aux assertions de J-P. Sueur (ancien ministre et ancien sénateur), L. Bronner, et encore plus de A. Dézé, sont de bien meilleure qualité qu’avant (au temps du face à face ou du téléphone). Et ce grâce à son contrôle. Ils se sont même « permis » de ne pas répondre à certaines questions.
Un petit scoop pourtant. Pour améliorer, encore plus si l’on peut dire (à l’impossible nul n’est tenu) la qualité des sondages, une rencontre avec les critiques des sondages est prévue. D’ici peu ? Ce serait une première en plus de cinquante ans d’existence. Faut-il s’attendre à qu’A. Garrigou soit entendu ?