A ceux qui s’étonneraient de la persévérance avec laquelle le sondeur clôt chaque fin d’année depuis des lustres, par le sondage à l’évidence le plus biaisé qu’il ait pu produire durant cette période, on rappellera que le ridicule n’est pas mortel. L’Ifop et ses sondés "maison", récidiveront en 2024, et continueront à harceler J-J. Goldman de leurs hommages, sous les applaudissements de la presse zombifiée ou vampirisée au choix[[du JDD au Parisien en passant par 20Minutes ou Gala). Même Libération, souvent plus dubitatif que les autres journaux sur les produits sondagiers a pris le sondage suffisamment au sérieux pour déplorer une France au "nostalgique" et "tournée vers le passé" (31 décembre 2023).
"Encore en 2024", sauf à mourir dans l’année objecteront des lecteurs raisonnables. Ils oublient trop rapidement que si le ridicule ne le tue pas, le marchand d’opinion possède une autre faculté connexe : celle de mesurer des choses qui n’existent pas (cf. mot clé Artefact). Quand J.J Goldman ne sera plus, l’Ifop trouvera (peut-être ) quand même quelque chose à lui "offrir".
Mais c’est en vain que l’on trouvera ce que le sondeur veut nous montrer car il n’ y a rien à voir sauf son doigt autrement dit : pas de lune (ni même l’ombre d’une vessie). Et qui, à part peut-être un imbécile, confondrait le doigt d’un sondeur avec la lune ? Un chroniqueur du quotidien Le Monde ? : « Jean-Jacques Goldman est la personnalité préférée des Français pour les valeurs qu’il porte dans un pays qui broie du noir : authenticité, nostalgie, patrimoine, divertissement » (5 janvier 2024).