Qui ferait mieux que François Hollande ? (Odoxa et I>télé, le 8 novembre 2014). Une question de sondage dont on se demande si elle est sérieuse. Non point parce que le Président de la République est dans un état d’impopularité continue mais parce qu’il ne rime à rien d’évaluer l’action de personnalités à partir de leur nom. Qu’est-ce que cela mesure ? L’addition des mécontentements, une opinion partisane ? Toutes les personnalités proposées (Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, Manuel Valls, etc.) feraient mieux sauf Marine Le Pen mais personne n’atteint la majorité. Une information si on en juge par la publication des résultats de ce « petit jeu » (AFP, 8 novembre 2014). Mais quelle information ? Les sondés s’ennuient.
La plupart du temps, les remplaçants virtuels sont des vivants, mais certains sondeurs pimentent l’exercice en y glissant des morts pour ne rien dire de ceux qui n’ont plus toute leur tête (cf. ci-dessous l’extrait de l’édition 2013 du baromètre OpinionWay pour le Cevipof sur « la confiance en politique ». Pour la critique complète du baromètre cf. Misère de la politologie).
On sait depuis longtemps déjà que l’actuel président de la République est très impopulaire dans les sondages. Odoxa l’avait d’ailleurs déjà dit et rappelé la veille à propos d’un de ses post-test relatif à la prestation télévisée de François Hollande sur TF1 le 6 novembre (François Hollande « vu à la télé » : un post-test en peau de chagrin). Le sondeur aurait-il été séduit aussi par le « Hollande bashing » ? La répétition est dit-on à la base de toute pédagogie. Pourquoi pas en faire un sondage ?
Question : La répétition par les sondeurs de choses sans intérêt et d’idioties transforme-t-elle, selon vous, les gens en (un seul choix possible) :
1 - chèvre
2 - bourrique