Pire, il assure encore que « si on gouvernait la France avec les sondages, on ne gouvernerait rien du tout ! » (Le Monde, 30 mars 2016). Il faut que les sondages soient bien mauvais pour qu’il en vienne à ces extrémités. Lorsqu’on n’a pas la mémoire trop courte, on se demande alors pourquoi l’Elysée a dépensé plus 9,2 millions d’euros pour des sondages pendant son mandat présidentiel et pourquoi à peine élu, Nicolas Sarkozy déclarait sa dette à son analyste préféré Patrick Buisson. Son humeur actuelle vaudrait-elle un engagement, s’il était réélu, qu’il ne s’adonnerait plus à son ancienne addiction ? Amusante hypothèse : s’il était réélu, ce serait contre les sondages et il ne devrait plus se fier à eux, et s’il ne l’était pas, il devrait se fier à eux mais ne serait pas en situation d’en commander.
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