« On sonde bien des enfants... »
Quelle légitimité à sonder des mineurs, au surplus dans un contexte électoral sur une question idéologiquement connotée ? Il s’agit bien sûr de manipulation. Mais imagine-t-on aussi que les écoliers définissent les programmes scolaires ?
Ce n’est pas un argument d’autorité mais de logique : peut-on savoir avant d’apprendre ce qu’il est prioritaire ou nécessaire d’apprendre ? C’est en principe l’affaire des enseignants même si le Ministère a la charge de délimiter les programmes. Parfois en dépit du bon sens faute de confier la tâche à des vrais enseignants et non à des bureaucrates de ministères brièvement passés par l’enseignement.
Par ailleurs, s’agissant de sondages politiques, la fiche technique indique que la population est composée de personnes de 18 ans et plus. La moindre des choses quand il s’agit de sondages électoraux (« Ayant un lien direct ou indirect avec l’élection »). Mais cette limite n’est pas fixée par la loi sans doute parce qu’elle paraît évidente en s’accordant au droit de vote. Il faut donc inscrire dans une future loi d’interdiction des sondages politiques sur des mineurs qui sont ainsi livrés aux manipulations. Certes, il existe une commission des sondages mais elle ne s’est manifestement aperçu de rien.