La crise à l’UMP offre matière à sonder. Ainsi 78 % des Français seraient selon OpinionWay favorables à un nouveau vote (Cf. Le Figaro-Lci, 30 novembre 2012). Question posée aussi aux sympathisants de gauche. Quant aux préférences des sympathisants UMP, eux aussi exclus du scrutin, ils sont encore plus favorables à un nouveau vote (80%). Encore faudrait-il que nous en connaissions l’effectif. L’habitude de cacher les sous-échantillons semble se généraliser parmi les sondeurs puisque, après l’Ifop et OpinionWay, c’est CSA qui omet d’indiquer le nombre de ses sondés sympathisants de l’UMP. Ceux-ci ont été interrogés sur le principal bénéficiaire de la crise : pour 37% d’entre eux, c’est le Front National (BFM TV, 28 novembre 2012). Quel bénéfice ? Pas si évident si on ne juge par la proportion inhabituelle de sans opinion, 25% de l’échantillon total. Surtout pour un sondage en ligne rémunéré. Quel intérêt ? On aimerait que les médias qui diffusent ces informations nous l’expliquent.
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