Cela devient lassant, les résultats du premier tour de la primaire socialiste à Marseille en vue des municipales de mars 2014 sont sans appel : les sondages se sont une fois de plus trompés. Donnée grande favorite depuis des mois, Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux personnes handicapées et à la lutte contre l’exclusion, a été éliminée du second tour avec 19,52% des suffrages, devancée par la sénatrice Samia Ghali (25, 25%), et le député-maire Patrick Menucci (20,65%). Cette primaire rejoint, après celle du parti écologiste de juillet 2011 (Primaires écologistes : fausse surprise) celle du parti socialiste d’octobre 2011 (A vous de juger), celle de l’UMP en novembre 2012 (Les sondeurs et la primaire UMP : l’autre fiasco) (même si dans ce dernier cas l’ampleur de la fraude a amplifié la bévue des sondeurs), la liste des défaillance des sondeurs.
On connait les défauts de ces sondages, l’indétermination du terme sympathisant et la confusion qu’ils opèrent entre les dits sympathisants, les adhérents n’en sont pas les moindres (35e sondage sur les primaires socialistes : la supercherie continue ; Sondages sur les primaires socialistes : le chaos), mais les écarts sont tellement colossaux que l’on se demande pourquoi on fait encore ces sondages. La réplique des sondeurs est connue, toujours la même : les sondages ne sont pas des prédictions. Affirmation démentie dès que leurs chiffres « collent » avec les résultats des scrutins (Contents d’eux-mêmes ; Content de lui).
Résultats définitifs du scrutin du 13 octobre 2013 (source Haute autorité des primaires), limités aux trois premiers. | |||
OpinionWay-Public Sénat-France 3-La Provence (11 septembre 2013) | |||
Ifop-Fiducial-JDD (7 septembre 2013) | |||
TNS Sofres pour le PS (cf. Metronews, 7 mai 2013. hypothèse d’une candidature face à Jean Claude Gaudin) | |||
BVA-20 Minutes-France Bleu (18 février 2013) |