Nous n’y croyons pas eux si ! Comment expliquer les atermoiements de Nicolas Sarkozy sur le bouclier fiscal [1], sur la réforme de l’assurance-maladie, en en attendant d’autres sur l’insécurité, les Roms et le reste...?
Après des sondages confidentiels favorables, notamment auprès des électeurs du FN, analysés pas les sondeurs maison de l’Elysée, Patrick Buisson et Pierre Giacometti, le son de cloche a changé. Par exemple, selon le baromètre BVA Orange-L’Express-France Inter publié le 28 septembre 2010 : « Mauvaise stratégie estivale pour Nicolas Sarkozy. La séquence Roms + insécurité aboutit en septembre à la même impopularité qu’avant l’été - 64% de mauvaises opinions contre 32% de » bonnes « - soit le record absolu d’impopularité pour un Président en 3 décennies de mesures BVA. En outre, le Président n’enregistre aucun gain sur l’électorat FN et une belle chute auprès de l’électorat centriste ».
Les Français, à moins que ce ne soit les sondages, ont changé d’avis. Quant à la politique, on croyait que c’était affaire de conviction.