Une nouvelle loi scientifique vient de naître. Aurait-on pu imaginer qu’une succession addictive d’erreurs puisse engendrer une vérité ?
Grâce aux sondages politiques nous savons que les sondages répétés sur la popularité ou sur les intentions de vote, tout aussi biaisés et peu fiables les uns que les autres, mais convergents dans la même direction, c’est à dire la popularité calamiteuse de Nicolas Sarkozy et les intentions de vote désastreuses pour la présidentielle de 2012, ont fini par engendrer la croyance unanime dans la fiabilité de la définition de la situation et du pronostic, car chacun sait selon le théorème de Thomas que :
« if men define situations as real, they are real in their consequences » [1]