On savait que la présence des sondeurs sur les plateaux médiatiques consistait essentiellement à promouvoir leur produit. En le disant plus ou moins directement.
Jérôme Sainte-Marie (CSA) : « Les ministres se sentent très libres de s’exprimer parce le chef de l’exécutif et son premier ministre sont entre 25 et 30% de popularité. Il y a un effet de seuil on arrive à un moment où la popularité est tellement faible que cela libère toutes les forces centrifuges » , C dans l’air, France 5, 2 octobre 2013).
On l’a compris : les sondages font l’histoire. Si cela n’est pas vrai, cela fait tellement plaisir au sondeur de se croire important. Pourquoi se gêner ? Tant qu’il y aura des journalistes pour leur offrir le micro.