La proposition de loi sur les sondages votée à l’unanimité par le Sénat le 14 février 2011, et visant à assurer la transparence et la sincérité du débat démocratique, n’a pas rencontré l’assentiment des sondeurs et de Nicolas Sarkozy. Aux ordres, le président de l’Assemblée Nationale s’est opposé à l’inscription à l’ordre du jour des débats de la Chambre des députés. Depuis quelques semaines cependant, l’Ifop agrémente les notices détaillées de ses sondages d’une petite nouveauté, sous la forme d’une grille d’intervalle de confiance permettant de repérer la marge d’erreur qu’il convient d’appliquer aux résultats qu’elle produit (cf. document ci-dessous, publié sur le site web de l’Ifop). Le sondeur laisse toutefois le lecteur libre de faire l’effort de la conversion pour chaque chiffre obtenu. Cette minuscule initiative préfigure-t-elle un changement significatif ? Rien n’est moins sûr, tant les « efforts » encore à fournir semblent importants.
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