Les premiers éléments de l’enquête dirigée par le juge Serge Tournaire, auxquels ont eu accès le quotidien Le Monde et l’hebdomadaire Le Canard Enchaîné et publiés ces dernières heures [1] (on sait depuis longtemps ce qu’il faut entendre par secret de l’instruction) confirme ce que l’Observatoire des sondages a dit, écrit, et « payé », depuis le début, à savoir que cette affaire n’est pas une petite affaire. Contrairement à ce que nombre de médias ont dit ou laissé entendre pendant longtemps. La palme revenant sans conteste au Post (devenu entre temps le Huffingtonpost.fr) et à son chroniqueur-politologue nous livrant, il n’avait sans doute que cela à disposition, « son opinion » sur la chose (extrait) :
[2]
D’autres anciens conseillers et membres du cabinet de l’ex-Président de la République peuvent encore rejoindre la liste des mis en examen dans ce dossier. Dans un arrêt de décembre 2012 la Cour de cassation avait en effet ouvert la voie à d’éventuelles poursuites pénales à leur encontre. La haute cour estimant qu’ « aucune disposition constitutionnelle, légale ou conventionnelle ne prévoit l’immunité ou l’irresponsabilité pénale des membres du cabinet du président de la République » (Cf. AFP, 19 décembre 2012).
Protégé par son immunité présidentielle, Nicolas Sarkozy pourrait donc se retrouver seul "rescapé" de cette affaire. Gageons que cette solitude lui conviendra fort bien.