Le footballeur du PSG, Zlatan Ibrahimovic vient, bien involontairement, de donner un motif d’affliction supplémentaire à tous ceux que la vacuité du débat public et la médiocrité du personnel politique consternent. Comment un geste d’énervement aussi banal et trivial que celui d’un joueur de football à la suite d’un match, qui plus est ce que tout le monde dit ou a dit sous le coup de la colère ou de l’agacement , « pays de merde » (les caméras en moins certes) a pu se transformer en tempête médiatique et en affaire d’Etat ?
Une partie de la presse notamment sportive ne s’est pas seulement contentée de s’interroger sur les éventuelles sanctions à l’encontre du joueur, mais comme l’Equipe ou France-Football (cf. photo d’écran ci-dessous, 16 mars 2013), a demandé à ses lecteurs si ce dernier devait être sanctionné ? Des tribunaux en ligne, une manie de plus en plus répandue dans les rédactions.
Et pourquoi s’arrêter en si « bon chemin » et ne pas décider également de la peine encourue par le « prévenu » ? La justice au nom du peuple version médias en définitive. On imagine sans peine cette « Justice ». Faut-il les remercier pour nous donner une raison de plus de « partager » la colère du joueur parisien et son « pays de m.... » ?