Le directeur général adjoint de BVA, Gaël Sliman, comme ses homologues et coreligionnaires, s’illustre dans l’exercice de l’auto-célébration :
« Comme pour chaque scrutin, les sondages dans leur ensemble ont été souvent critiqués. Comme toujours, les attaques ont été particulièrement violentes dans le camp de celui/ceux qu’ils donnaient à la peine. En revanche, ces critiques ont été bien moins relayées que par le passé par les journalistes « sérieux ». Sans doute que le souvenir des élections « sondagièrement » réussies de 2011 (primaire socialiste), 2010 (régionales), 2009 (européennes), 2008 (municipales) et 2007 (législatives et présidentielle parfaitement mesurée par tous les Instituts) a incité la plupart des commentateurs à ne pas suivre les politiques « mauvais joueurs », qui, souvent ont été les plus gros consommateurs de sondages, dans un obscurantisme anti-sondagier qui commence à devenir franchement ridicule. En effet, comme toujours depuis leur échec patent du 21 avril 2002, les sondages avaient raison, et ceux qui les critiquaient avaient tort » (BVA, 9 mai 2012).
Il est un point commun entre le monde du commerce et les dictateurs : la dénégation du réel.