Fourchettes
Le terme a été adopté en 1965 pour désigner l’espace entre les hypothèses supérieures et inférieures des intentions de vote. En ce sens, elles désignent les extrêmes de la marge d’erreur, certains ont réclamé que ces fourchettes soient indiquées afin de relativiser des évolutions infimes à l’intérieur de ces fourchettes. Dans ce cas, l’évolution perd toute signification et donc tout intérêt comme information. Or qui se priverait avant une élection de commenter des écarts de 2 ou 3 % dont chacun s’accorde à reconnaître qu’ils sont statistiquement insignifiants. Le terme est cependant plus justement utilisé pour effectuer des conversions de voix en sièges dans les élections législatives. La traduction de multiples scrutins locaux en une distribution nationale des sièges d’une assemblée a imposé la prudence de pronostic entre des hypothèses hautes et basses.