Après l’« effet Le Bourget », l’« effet Villepinte », l’« effet La Bastille », l’« effet Zenith » (une interrogation demeure il est vrai pour François Bayrou), les sondeurs sont désormais sur la piste de l’« effet Toulouse » appelé aussi « effet Merah » par certains medias, du nom du meurtrier dans les drames de Toulouse et de Montauban [1]. Leurs recherches n’ont pour l’instant rien donné de concluant. Certes Ipsos affirme être en possession d’indices troublants : « Il y a là un effet Toulouse mais pas seulement »(cf. Libération , 27 mars 2012) [2]. Mais l’Ifop, grand spécialiste des effets et découvreur de l’« effet Villepinte » (cf. La supercherie de l’Ifop), opte cette fois pour la prudence : « l’effet sur le rapport de force électoral n’est pas évident » (Libération, op. cit.) [3].
A la recherche de « l’effet Toulouse »
mardi 27 mars 2012
[1] Cf. notamment Le JDD, Europe 1, 27 mars 2012.
[2] A propos du sondage Ipsos-Logica Business Consulting-France télévisions-Radio France-Le Monde, 27 mars 2012.
[3] Sur le baromètre Ifop-Fiducial pour Public Senat, Europe 1 et Paris Match, 26 mars 2012.