France Culture, émission « L’esprit public » (Donald Trump, président des Etats-Unis, la primaire de la droite et du centre), dimanche 13 novembre 2016.
Jean-Louis Bourlanges : « Quand on accueille ce qui s’est passé mardi. Il y a un excès de sidération. La sidération a été excessive. Moi j’ai dit qu’elle avait la poisse, qu’elle avait tout raté et qu’on ne pouvait pas du tout exclure que cette candidate, qui avait des tas de qualité par ailleurs, ne réussisse pas (...) qu’il y a avait une incertitude beaucoup plus grande. Moi je n’ai pas du tout été sidéré. Quant aux sondages, on n’arrête pas de mettre en cause les sondages, je trouve que là encore...ils se sont un peu trompés...mais marginalement. Je suis désolé madame Clinton a eu plus de voix que monsieur Trump (...) les sondages ne sont pas des instruments très fins, ça permet de mesurer des tendances des évolutions, ça ne permet pas de peser des rapports de forces aussi étroits ».
Se tromper de président c’est se tromper marginalement ?
« Anéantissement soudain des fonctions vitales, avec état de mort apparente sous l’effet d’un choc émotionnel » telle est la définition du terme sidération par le dictionnaire Petit Robert (édition 1993). A l’évidence l’invité permanent de l’émission de France Culture du dimanche matin a bien été sidéré. Il a perdu le sens des mots, de la mesure, de la logique. Et (marginalement ?) le sens du ridicule.