Quand il s’agit de « bâtir » une (bonne) popularité la vieille recette utilisée avant lui pour Dominique Strauss Kahn (par exemple) est de rigueur : adopté le ton sinon les « idées » de l’adversaire politique (quelques menues propositions floues, ici toujours les mêmes exceptée la dernière particulièrement idiote) de manière à obtenir les approbations du camp de ce dernier tout en gardant les approbations de son propre camp [1] (cf. Odoxa, challenges, BFM Business, Aviva assurances, 22 octobre 2015).
Le tour est joué. Et le sondeur de décréter que les "Français adhèrent sans réserve aux "Macronades"" [2]. Un néologisme censé sans doute apporter "un peu de vie" à un sujet sans intérêt. Le sondeur est un habitué, tout le monde a oublié son « le fillonisme n’existe pas encore mais il dispose d’un joli potentiel. » [3]. Gageons qu’Emmanuel Macron continuera à être l’objet d’une pareille attention de la part du sondeur et de ses commanditaires. Jusqu’à quand ?