Il faut croire que les citoyens piaffent d’impatience pour s’intéresser à une compétition qui aura lieu dans deux ans. Il faut croire qu’il ne se passe pas grand chose dans le monde pour noircir des colonnes sur ce sujet virtuel. Les expériences passées devraient pourtant dissuader de se livrer à ce genre d’exercice. Au fait DSK n’était-il pas le favori de la presse et des sondeurs avant 2012 ?
Tout cela n’est-il qu’un jeu, comme on l’entend parfois ?
Oui puisque les candidats ne le sont pas.
Oui puisque les participants peuvent gagner de petites sommes (du moins le leur dit-on)
Oui puisque on se moque des conditions de fiabilité d’une enquête : les effectifs sont très largement insuffisants (entre 30 et 43% des sondés refusent d’indiquer leur vote, effectifs à retrancher donc de celui 911 personnes de l’échantillon ; pour les intentions à la primaire UMP, seuls 10% des sondés affirment qu’ils sont sûrs d’aller voter. Si l’avance d’Alain Juppé sur Nicolas Sarkozy est de 55% contre 45%, ces pourcentages correspondent à 47 personnes pour le premier et 38 pour le second (16 % des sondés refusant d’indiquer leur vote).
D’ailleurs, les sondeurs avertissent qu’il s’agit de fiction. A moins qu’ils craignent une remontrance de la commission des sondages qui a explicitement demandé que les sondeurs ne se livrent pas à ce genre de manipulation. Le temps qu’elle se réveille...
Comme l’accoutumée la presse dans sa grande majorité n’y a vu que du feu. C’est l’effet Pentecôte ?