Plus exactement ils n’ont pas su ou pu départager clairement le vainqueur et le vaincu (voir ci-dessous les derniers sondages parus avant le scrutin, Der Standard, 26 novembre 2016 [1].
On pourra noter le choix du sondeur et du quotidien viennois pour représenter la marge d’incertitude (schwankungsbreite). Une manière simple et parfaitement lisible dont devrait s’inspirer leurs homologues français.
Une « indécision » sondagière qui a permis à la presse de laisser libre cours à son imagination. Singulièrement la presse française, toute à son excitation de voir un parti d’extrême droite gagner une élection. Droguée aux sondages, on le sait, elle tablait sur une possible victoire du candidat du FPÖ Norbert Hofer (cf. ci-dessous).
C’est finalement son adversaire écologiste Alexander Van der Bellen, qui a remporté nettement le second tour du scrutin dimanche 4 décembre 2016 : 53,8% contre 46.2% [2].