observatoire des sondages

Une élection présidentielle à un tour : l’Ifop joue aussi

mercredi 3 juin 2015

En matière électorale, se perdre en conjecture est le passe-temps favori des sondeurs et des commentateurs.

Pour la prochaine présidentielle, dans deux ans... l’Ifop a accéléré le temps en négligeant le premier tour (Paris Match, 3 juin 2015). Le sondeur ne donne certes aucun vainqueur puisque cela a été en principe interdit par la commission des sondages. Pas grave, on se livre au « jeu du second tour préféré des Français », dix hypothèses de duels, avec de faux candidats, toujours les mêmes, Sarkozy, Hollande, Juppé, Le Pen, Fillon, et un peu de « sang neuf », Bruno Lemaire. Pas grand chose à tirer de ces simulations sinon que les sondés sont des enfants de chœur, en tout cas pas des stratèges. Ils auraient pu et dû placer souvent Marine Le Pen par dans les duels préférés car cela eut été la meilleure garantie de gagner pour leur candidat préféré. Gageons que les candidats eux y pensent très fort.

Lire aussi

  • Question naïve

    26 février 2024

    Qui fait le lien entre le grand nombre des sondages et l’actualité sociale ? D’un côté, les sondages se sont multipliés depuis plusieurs décennies ; de l’autre les mouvements sociaux sont plus fréquents (...)

  • Et encore Goldman : le ridicule ne tue pas

    3 janvier 2024

    On savait depuis la fin de l’année 2022, depuis bien plus longtemps en fait, que le chanteur de variétés retraité et retiré de la chanson depuis 20 ans, J-J. Goldman serait la "personnalité préférée (...)

  • Présidentielle 2027 : une obsession « hors-sol »

    11 juillet 2023

    Les sondeurs, leurs commanditaires officiels, officieux, nombre de journalistes politiques n’ont toujours pas compris - ou font toujours semblant de ne pas comprendre - que ce n’est pas parce que (...)