Les sondeurs français se plaisent régulièrement à répéter lorsqu’ils sont l’objet de critiques, que celles-ci constituent une spécificité française, manifestation regrettable, selon eux, d’un irréductible provincialisme, un trait culturel en somme, quand dans le reste du monde les sondages et les instituts qui les fabriquent sont reconnus à leur juste valeur et ne font plus l’objet de discussions.
Comment comprendre alors que le prochain congrès mondial de l’International Sociological Association comprenne une session intitulée : Why do poll go wrong… sometimes ? Cette vénérable et très sérieuse institution serait-elle à son tour touchée par une bouffée de particularisme à la française ?
Critique des sondages : une spécificité française ?
vendredi 13 novembre 2009