observatoire des sondages

Présidentielle 2012 : petits et grands écarts

mardi 6 septembre 2011

Lh2 et Ipsos publient simultanément leurs sondages d’intentions de vote à la présidentielle de 2012 (Yahoo, 5 septembre 2011 ; Le Monde, 6 septembre 2011).

François Hollande et Martine Aubry devanceraient largement au premier tour tous les autres candidats soumis aux sondés. Nicolas Sarkozy n’arriverait en tête que dans l’hypothèse d’une candidature de Ségolène Royal. Au second tour, proposé seulement par Lh2, les deux personnalités socialistes devanceraient encore largement le président sortant, qui devancerait lui Ségolène Royal.

Ces sondages sont similaires mais avec de grands écarts. Ipsos crédite par exemple la présidente du FN de 17 à 18% d’intentions de vote, selon les hypothèses de candidature socialiste retenues, quand Lh2 ne lui accorde que 11 à 12 %. François Hollande est mieux traité par Lh2 (35%) que par Ipsos (30%), comme Eva joly (4,5 à 10 selon Lh2 ; 5% à 7% selon Ipsos), ou Nathalie Arthaud (0,5% à 1 selon Lh2, de 2 à 2,5% selon Ipsos). Nous ne saurons pas comment les deux sondeurs s’y sont pris pour attribuer à Jean Louis Borloo de 6 à 10 % d’intentions de vote (6 à 10 pour Lh2 ; 7 à 9% par Ipsos).

On connaît l’une des réponses favorites des sondeurs pour expliquer les écarts : la volatilité des sondés. Les sondeurs refusent en outre obstinément de révéler leur méthode de correction des chiffres bruts arguant, avec la bénédiction de la commission des sondages, qu’il s’agit là d’un secret de fabrication. Il faudrait leur faire confiance.

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