En pleine « affaire Fillon » la candidature de l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, annoncé il y a peu comme le favori, voire comme le futur président, est de plus en plus hypothétique. Pour ne rien dire des « petits » candidats confrontés à l’obstacle des parrainages nécessaires pour se présenter. Autre réserve, la présence de François Bayrou dans l’une des deux hypothèses présentées aux sondés. Si la presse bruisse d’une possible déclaration, ce dernier ne s’est toujours pas officiellement déclaré. Le spectacle ne serait pas complet sans spéculation ? Quoiqu’il en soit le sondeur le crédite de 4% d’intentions de vote. S’agit-il de le dissuader de se présenter ?
Ces anticipations ne troublent guère le destin d’Emmanuel Macron dessiné par le sondeur, qualifié quelles que soient les hypothèses pour le second tour. Donné en deuxième position dernière Marine Le Pen à l’issue du premier tour, l’ancien ministre des finances, toujours aussi discret sur son programme, battrait la candidate d’extrême droite au second (65% contre 35%). « Consolation » pour François Fillon, il battrait également la présidente du FN au second tour. Autre réserve de cette « enquête » puisque cette hypothèse est impossible. L’actuel candidat LR serait éliminé dès le premier tour. Mais l’on sait depuis peu que les sondeurs ont désormais « quartier libre » sur les candidats présents au second tour (cf. Entre amis : la commission, les sondeurs...et Emmanuel Macron).