Après les titres à sensation qui ont suivi l’annonce de la remontée de 1 point de Nicolas Sarkozy sur François Hollande, crédités respectivement par Ipsos de 47% et 53% d’intentions de vote au second tour de la présidentielle (Le Monde, 30 avril 2012) [1], la presse ne pouvait, manifestement, rester insensible au 0,5 point gagné par Nicolas Sarkozy sur François Hollande, annoncé cette fois par l’Ifop dans deux sondages différents. Le président sortant rassemblant 46 et 47,5% des intentions de vote et son adversaire François Hollande 54% et 52,5%. Plutôt que gloser sur la différence des résultats, Le Point titrait par exemple : « Sondages : Sarkozy remonte encore », allant jusqu’à prévoir un éventuel un effet « 1er mai » pour la prochaine livraison (Le Point, 1er mai 2012). La rédaction du journal a sans doute estimé que lorsqu’il n’y a rien à dire on pouvait toutefois l’écrire.
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