Le baromètre Ipsos-Cevipof semble altérer singulièrement le comportement et les capacités cognitives de certains membres de la rédaction du quotidien Le Monde. Fin septembre les lecteurs du journal étaient pris pour des idiots (cf. Quand un journaliste du Monde prend ses lecteurs pour des imbéciles), ce mois-ci c’est la vie politique démocratique qui prend une nouvelle ampleur : « Les sondages sont des ressorts essentiels de la dramaturgie des campagnes électorales » (Gérard Courtois (Le Monde, 17 novembre 2016).
Traduction : « publier des sottises et des fausses informations est ma conception de la démocratie ». Le diagnostic posé par Libération dans son édition du 15 novembre se confirme donc parmi les consommateurs des sondages, qualifiés de « drogue dure », les plus dépendants sont bien avec les politiques les journalistes.