Ainsi l’ironie de la déclaration de Jean-Luc Mélenchon sur l’utilité d’un candidat du PS est plus calculatrice que provocatrice puisque le candidat utilise à son profit l’argument du vote utile :
« Jusqu’à présent, l’ultime justification du candidat socialiste, c’était d’être en tête dans les sondages. Il se présentait alors comme le ’vote utile’ », constate M. Mélenchon dans le quotidien du soir. Mais, argumente-t-il, « actuellement, le PS est en troisième position derrière M. Macron et moi-même ». « Dans ces conditions, sans projet et sans avantage électoral, à quoi bon un candidat du PS ? » (Cf. Le Monde, 6 janvier, 2016).