Certes le titre de philosophe a déjà été bien abîmé par les impostures médiatiques, et le militantisme n’est guère propice à la raison et à la maitrise de soi, mais les étudiants de celui-ci pourront-ils encore le prendre au sérieux après ça ? (Libération, 11 avril 2017) :
Misère de la “philosophie” : imagine-t-on Platon commenter un sondage ?
mercredi 12 avril 2017
Les sondeurs, les journalistes et les politiques fournissent les plus gros contingents à la "communauté" des doxosophes, terme par lequel Platon désignait les savants apparents et autres sophistes, des pseudo-philosophes en somme. On trouve toujours cependant dans les rangs de ces colporteurs de “l’opinion” (doxa), de la parole du peuple, de l’électeur, qui, faut-il les en croire, leur parle (de tout et tout le temps) des universitaires labellisés philosophes.