« Il y a un an on avait la perspective d’un 21 avril à l’envers comme on dit, c’est-à-dire que Marine Le Pen soit devant Nicolas Sarkozy au premier tour et donc qualifiée. On savait très bien que l’on mesurait ça 15 mois avant l’échéance, mais on voyait bien que ça se rapprochait et parfois même ça se faisait. Ça dépendait des hypothèses, on ne savait pas encore qui serait le candidat pour le parti socialiste. Tout ça c’était quand même des constructions, fallait pas forcément s’affoler ». Cf. Jérôme Sainte Marie (CSA), "Campagne et les autres", C dans l’air, France5, 21 février 2012)
Dédain, ricanement ou colère, n’ont jamais manqué en réaction aux critiques faites sur les sondages attribuant à la présidente du Front national le premier rôle dans le scrutin présidentiel. On apprécie d’autant, après coup, qu’un sondeur reconnaisse la justesse de la critique. De là à attendre une contrition, il y a un monde [1].