Le parti Syriza a remporté les élections législatives grecques avec un score de 36,3% des voix contre 27,8% à son principal adversaire de droite Démocratie Nouvelle (AFP, 26 janvier 2015) [1]. L’« honneur » des sondeurs grecs est sauf. Leurs chiffres étaient faux mais « leur » favori a gagné [2] (cf. le tableau des derniers sondages publiés avant le scrutin, ci-dessous. Source : Reuters, 23 janvier 2015).
Une illustration de l’idée, communément admise, que les sondages effectués à une date proche du scrutin sont les plus « justes » et les plus proches du résultat final ? On connait la réponse des sondeurs : les sondages ne sont pas des prédictions.