Lors d’une rencontre, l’écrivaine Colette confia à Edouard Herriot : "j’aime aimer". L’homme politique lui repartit : "Moi, je préfère être aimé". Il aurait aimé notre époque de sondages où l’on peut croire être aimé en pourcentages. Ainsi Dominique Strauss Kahn comprenait-il une question sur ses bons scores de popularité ou de confiance sur un plateau de Canal Plus (25 novembre 2009) : « Ça fait plaisir de voir que vos concitoyens vous aiment bien. C’est peut-être parce que je suis loin que les Français m’aiment bien ». Même question sur France Inter quelques mois plus tard face à des scores toujours flatteurs (15 novembre 2010) et presque la même réponse : « Ne pas vous dire que je suis touché par ces sondages, ce serait mentir, mon ego n’est pas inférieur à celui de certains autres, et donc, lorsque les Français m’apprécient, j’en suis ravi ».
Dominique Strauss Kahn se rapproche.