Le journaliste Tullio Giannotti revient non sans ironie, jeudi 17 février 2011, dans le journal génois Il Secolo XIX (p.11) sur la dérive et la confusion des sondages relatifs à l’élection présidentielle française de 2012. Ce dernier se réfère notamment aux estimations de l’entreprise de sondages Ipsos (Le Point, 14 février 2011) et à celles de l’Ifop (Paris-Match, 14 février 2011), pour le moins discordantes, lorsqu’elles portent sur les opinions et la popularité du directeur du Fonds Monétaire International, M. Strauss-Kahn. D’un côté, après avoir été aux nues, ce dernier « perd globalement de sa superbe » et des points. De l’autre, il atteint les étoiles avec "un record de 79% de bonnes opinions". En rappelant les propos du sénateur socialiste Jean-Pierre Sueur sur la « grande relativité des sondages », le journaliste italien souligne, fait inhabituel mais significatif, le ridicule de ces sondages français qui masquent toujours l’essentiel : le mépris de la démocratie. C’est à ce titre, enfin, qu’il évoque la « grande stupeur » suscitée par la lecture du sondage de l’Ifop qui met en compétition Carla Bruni et Anne Sinclair, au-travers de leurs images respectives à la tête de l’Etat. Allez savoir pourquoi…
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