Premier constat, on retrouve un attelage connu dans la publication des sondages : JDD-Ifop.
Deuxième constat, les résultats sont toujours favorables à l’ancienne cause, celle de l’extrême droite. Exemple dans ces titres du 16 juin 2024
Troisième constat, le nom du commanditaire n’est pas indiqué. Sachant que les médias qui publient ne paient pas les sondages, un troisième acteur est intervenu. Cela ne vous rappelle-t-il rien ? Le système Buisson survit par ses acteurs de l’époque : l’Ifop, le JDD. Le financier ? Ce n’est évidemment pas l’Elysée comme au temps de Nicolas Sarkozy mais Vincent Bolloré patron de presse (CNEWS, Europe 1, JDD)1 et même de l’institut de sondage CSA. Engagé dans un soutien à l’extrême droite, le milliardaire a tout du tycoon qui met son empire médiatique au service d’un candidat et réduit ses animateurs comme Cyril Hanouna, Pascal Praud ou Christine Kelly à des agents électoraux. Le Monde vient de révéler la rencontre entre V. Bolloré et E. Ciotti avant le ralliement de ce dernier à la solution du milliardaire [1]. La politique française prend des accents de plus en plus inquiétants.
En appui, le Figaro reste associé depuis longtemps à l’Ifop et la société Fiducial - dans ce cas, le financier opère en pleine lumière - publie ses sondages performatifs en faveur de l’extrême droite ou plus précisément d’une alliance RN-LR. La survivance du système Buisson y est aussi manifeste avec le directeur de la rédaction du Figaro Alexis Brézet qui fut un proche du conseiller disparu de Nicolas Sarkozy.
A suivre