Que la défaite est belle. A lire les communiqués de presse des sondeurs, ils n’auraient que des raisons de se féliciter de leurs performances municipales. On sait qu’elles sont mauvaises mais qu’importe. Le procédé est ancien : c’est celui des armées en déroute qui annoncent un mouvement tactique favorable quand il faut comprendre qu’elles sont en retraite ; des bureaucraties de l’ex-Union Soviétique sur la réalisation des objectifs du plan ou le lavage de cerveaux qui est aujourd’hui, dans les entreprises, l’ordinaire du conditionnement des forces de vente. Faut-il voir un signe d’ironie dans le fait que l’Ifop ait publié son communiqué un 1er avril ?
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