Deux récents sondages, l’un effectué par CSA pour La Chaine Parlementaire (Cf. l’Express et Le Monde du 2 octobre 2009), l’autre par OpinionWay pour le Figaro (Politoscope, 2 octobre 2009) nous offrent un nouveau cas d’école des pratiques sondagières fantaisistes. Chacun d’eux, portant sur les intentions de vote aux élections régionales de mars 2010. Ils comportent trois biais majeurs :
Ils posent une question sur des intentions de vote à une élection lointaine, dont on ne connaît encore ni les listes, ni les candidats.
Ils posent au niveau national une question sur une élection locale.
Ils ne respectent même plus les propres critères d’échantillonnage en vigueur chez les sondeurs ; moins de 500 personnes par exemple pour CSA, 51% de son échantillon (sur un total de 863 personnes) déclarant qu’il s’asbtiendrait ou voterait nul. Ne parlons même pas de celui d’OpinionWay.
Le temps où les sondeurs n’auront plus besoin de sondés se rapproche à grand pas.