A peine la déclaration de candidature de Premier ministre démissionnaire était-elle annoncée que Harris Interactive se préoccupait de son avenir électoral. Autant dire que les électeurs potentiels n’ont pas eu de répit, même pas pour se poser la question pour qui voteraient-ils. Tant pis les sondés ont été plus rapides et l’ont dit au sondeur en ligne moyennant une modeste gratification (Harris Interactive-France Télévision, 7 décembre 2016).
Plus encore que l’effectif famélique (350 sondés se déclarant sûrs d’aller voter), les résultats des concurrents [1] du premier tour largement divisés et la quasi-égalité du second tour entre Arnaud Montebourg et Manuel Valls, un résultat incertain en somme pour tout dire fictif, donnent une bonne indication sur l’enquête : on peut parfaitement s’en passer.