Une élection sans sondage serait une élection à l’aveugle affirmait, sans rire, le chroniqueur de télévision J-M. Aphatie six mois avant la présidentielle française (cf. Une « intoxication » nécessaire : le « lapsus » de J. M. Aphatie). A part les rendre aveugle on ne voit pas bien quelle incidence bénéfique « les lumières sondagières » auraient sur l’acuité visuelle des médias.
Quant aux vertus supposées des sondages, à mesurer, à évaluer, à qualifier sérieusement des déclarations de sondés c’est une question toujours aussi tabou.