« On le revoit encore, fin octobre, dans son bureau de député de la Marne, à l’Assemblée, nous dessiner sur une page de bloc-notes les courbes sondagières des principaux candidats. Et de conclure : ’Nous on est en haut de cette courbe et on ne redescend pas’. Seul problème, Fillon montait, montait... » Qui croyait vraiment en sa victoire ? se demande-t-il encore dans un restaurant de la rue de Grenelle, à Paris, comme si, des semaines plus tard, il avait encore du mal à accepter sa défaite. « Personne ! » Il a beau réfléchir, il ne voit rien à se reprocher, ni à lui, ni aux sondages, ni aux sondeurs, ni à son candidat. On a fait la campagne dont on rêvait et je ne vois pas comment on aurait pu faire autrement. Il était trop tard pour tourner le volant".
Benoist Apparu n’a manifestement jamais lu l’Observatoire des sondages ni aucun livre sur ces sondages. Lit-il jamais d’ailleurs ? Certes le ridicule ne tue pas, il devrait parfois persuader de changer de métier.