L’interdiction de la publication de sondages qui entre en vigueur ce samedi 22 mars 2014 va stopper pour 48 heures la frénésie sondagière. Pas moins de 23 sondages en 4 jours à l’actif des 5 principaux sondeurs français (CSA, IFOP, TNS Sofres, BVA, IPSOS), chiffre auquel il convient d’ajouter les sondages confidentiels. Les biais qui entachaient jusqu’à présent l’ensemble de la production sondagière publiée sont quant à eux toujours bien présents :
Extrême faiblesse des échantillons (entre 50 et 600)
Absence d’abstention (Ifop et TNS Sofres)
Absence de refus de révéler une intention de vote (Ifop)
Intentions de vote soutirées à des sondés ayant déclaré qu’ils n’iraient a priori pas voter, ou qu’ils n’étaient pas sûrs d’aller voter
Scrutin imaginaire dans le cas de Paris et Marseille (Ifop, CSA, BVA) où l’élection du maire n’a pas lieu au suffrage universel.
Commentaires prophétiques annonçant la victoire ou la défaite d’un ou d’une candidate au mépris des « marges d’incertitudes ».
La comparaison entre ces chiffres d’intentions de votes et les résultats effectifs s’annonce d’ores et déjà « passionnante ».