Ségolène Royal a déclaré mardi 8 juin sur I- télévision que sa candidature aux primaires à gauche serait fonction du résultat des sondages d’opinion :
Audrey Pulvar (I-Télévision) : « ...Et si les sondages sont les mêmes dans six- huit mois au moment des dépôts des candidatures, dans un peu moins d’un an, vous vous effacerez au profit de Dominique Strauss Kahn ? »
Ségolène Royal : « Je m’intègrerai oui dans un dispositif collectif, bien sûr. »
L’ancienne candidate à la présidentielle de 2007, qui avait obtenu l’investiture du parti socialiste grâce aux sondages, et perdu cette même présidentielle à cause notamment des sondages, a le mérite de la franchise.
Petite leçon également à méditer pour les sondeurs, eux qui pendant des décennies ont nié les effets politiques des sondages.