Israël (élections législatives, 17 mars 2015 [1]
« A moins d’une semaine des législatives (le 17 mars), des sondages donnent pour la première fois le parti du Premier ministre légèrement devancé par son principal rival, la coalition de centre gauche Union sioniste » (Courrier international, 13 mars 2015).
Royaume-Uni (élections législatives, 7 mai 2015)
« Législatives britanniques : travaillistes et Tories à égalité à une semaine du scrutin » (France 24, 1 mai 2015).
« Législatives britanniques : les derniers sondages confirment la plus totale incertitude » (Euronews, 3 mai 2015).
« Les élections législatives britanniques de 2015 : les britanniques élisent de nouveau représentants le 7 mai 2015. Malgré un bon bilan, David Cameron, leader du parti conservateur, risque de perdre sa place de Premier Ministre » (L’Opinion, 7 mai 2015).
Pologne (élection présidentielle,10 et 24 mai 2015)
L’AFP, reprise par nombre de journaux français, évoque sans citer les sondeurs des intentions de votes entre 35% et 40% pour le président sortant Bronisław Komorowski (PO), entre 27 et 29% pour son concurrent direct Andrzej Duda, et enfin 15% pour Paweł Kukiz un chanteur de rock (10 mai 2015).
1er tour
2e tour
Grèce (référendum, 5 juillet 2015)
Les intentions de votes pour ce type de consultation sont de loin les plus simples pour les sondeurs. Au vu du résultat final il s’agit ici d’un double fiasco, le non l’a emporté, avec un écart substantiel sur le oui.
Canada (élections législatives, 19 octobre 2015)
Les sondeurs le savent, plus on se rapproche de la date d’un scrutin plus les intentions de votes récoltées sont potentiellement susceptibles de s’approcher du résultat final. Autrement dit les sondages d’intention de vote effectuées longtemps avant la mobilisation électorale effective sont au mieux pure fantaisie. Les sondeurs canadiens en ont apporté, une fois de plus, la preuve.
Argentine (élection présidentielle 25 octobre et 22 novembre 2015)
« C’est grâce à cette impressionnante capacité d’adaptation que Daniel Scioli a toutes les chances d’emporter l’élection présidentielle argentine, qui se déroule ce dimanche 25 octobre. Il pourrait même gagner dès le premier tour contre ses rivaux : Mauricio Macri, le maire de droite de Buenos Aires, et Sergio Massa, l’ancien chef de gouvernement de Cristina Kirchner passé dans l’opposition » (Le Point, 20 octobre 2015).
« M. Scioli est donné favori. Il pourrait gagner dès le premier tour selon certains sondages, alors que d’autres prédisent un ballottage avec M. Macri » (Le Monde, 23 octobre 2015).
Vénézuela (élections législatives, 6 décembre 2015)
Portugal (élections législatives, 4 octobre 2015)
« Portugal : la coalition de droite creuse son avance dans les sondages pour les législatives. Donné pendant longtemps favori dans les sondages, le Parti socialiste s’est fait progressivement rattraper par la coalition de droite, qui pourrait remporter la majorité absolue... » (20Minutes, 27 septembre 2015).
« Au Portugal, la droite remporte les législatives. Selon des résultats quasi complets, la coalition sortante du premier ministre Pedro Passos Coelho devance largement l’opposition socialiste avec 38,5% des suffrages contre 32,4%. Mais la droite perd la majorité absolue au parlement » (Le Figaro, 4 octobre 2015).
Même quand ils ne sont pas contredits par les résultats du scrutin la réalité apporte parfois une démenti « tardif » aux prévisions des sondeurs aux commentaires journalistiques. Dans le cas du Portugal il suffisait juste de pas être trop pressé. En effet, Antonio Costas dirigeant du Parti socialiste est depuis le 26 novembre 2015, à la faveur d’une alliance avec les élus d’autres partis politiques de gauche plus modestes (notamment le PC portugais), le nouveau premier ministre portugais. La coalition de droite menée par le premier ministre sortant Pedra Passos Coelho a donc en définitive perdu.
Myanmar (élections législatives, 8 novembre 2015)
Pas de sondage mais des astrologues.
« En l’absence de tout sondage, certains tentaient samedi de lire dans les astres les pronostics de ce scrutin historique. Dans ce pays très superstitieux, les astrologues ont souvent été amenés à jouer les conseillers politiques, notamment à l’époque de la junte autodissoute en 2011.Même la date des élections, fixées un 8 novembre, a suscité de larges spéculations au sein de la population, se demandant si la date était de bonne augure. Pour San Zar Ni Bo, un des plus célèbres astrologues de Birmanie, le 8 novembre est favorable à la victoire d’une femme. »La carte du tarot portant le numéro huit montre une belle femme fermant la bouche d’un lion« , affirme l’astrologue, qui s’est distingué dans le passé par ses prédictions favorables à Aung San Suu Kyi. Le lion étant le symbole de l’USDP, le parti au pouvoir » (AFP, 7 novembre 2015).
Les électeurs n’ont peut-être pas perdu au change. Le NLD a remporté le scrutin avec 60, 27% des suffrages pour les élections à l’Amyotha Hluttaw (Chambre des nationalités) et 57,95% au Pyithu Hluttaw (Chambre des représentants).